Les cheminots en contact avec RFF se plaignent du climat permanent de suspicion des représentants de RFF vis-à-vis de la SNCF.

Il faut tout justifier, instruire d'innombrables dossiers, soumis à d'innombrables contrôles, d'où le plus souvent un sentiment de perte de temps, et des coûts supplémentaires de transaction entre la SNCF et RFF. Un directeur d'opération délégué de RFF vise les factures et tous les marchés de plus de 250 000 francs. Un appareil bureaucratique très lourd fait de la duplication des dossiers entre les deux établissements.

On peut se demander si "les relations RFF/SNCF ne conduisent pas à produire davantage de papier qu'à poser de voies ferrées" (comme s'en inquiétait un directeur en 96) .

Pas étonnant que RFF, qui regroupait moins de 250 personnes à ses débuts, voit ses effectifs croître régulièrement. La progression de la masse salariale de RFF est impressionnante !