Ni retour en arrière, ni statu-quo !
Pour la CFDT, il est temps de " penser l'après RFF " et de poser les bases d'une véritable réforme qui installe durablement l'unité et l'efficacité du service public ferroviaire face aux velléités de déréglementation de Bruxelles.
Début 98, le ministre des Transports Jean Claude Gayssot annonce "La réforme de la réforme" , dont l'objectif est de tirer un bilan de la réforme de Bernard Pons de 1997. Le CSSPF est créé dans ce but. Il doit rendre son évaluation d'ici la fin de l'année 2001. Il ne restera alors plus que quelques mois au Ministre et au Gouvernement pour proposer les modifications législatives et structurelles améliorant le fonctionnement général du système ferroviaire avant les prochaines échéances électorales...
La CFDT qui a joué pleinement son rôle dans ce débat, espère bien être entendue.
Les cheminots français ne sont pas condamnés à subir les décisions de Bruxelles.
Ils sont en droit d'exiger des responsables de l'état qu'ils prennent leurs responsabilités.
Le Gouvernement doit s'opposer aux velléités libérales du Parlement européen et préserver l'efficacité économique et sociale des entreprises publiques.