RFF affaiblit la position de la SNCF à Bruxelles.

Toutes ces divergences entre RFF et la SNCF conduisent à des discours dissonants au niveau européen qui affaiblissent le poids du service public français. D'autant que Bruxelles s'appuie sur les gestionnaires d'Infrastructure (RFF en France) pour promouvoir la concurrence et augmenter le nombre d'entreprises ferroviaires pouvant s'acquitter des péages sur chaque réseau.

Le Gouvernement tend d'ailleurs à s'abriter de plus en plus derrière RFF et la commission de Bruxelles pour cautionner l'éclatement de la SNCF. En accélérant la séparation comptable et en tentant de "modéliser" au travers de la gestion par activité les futures entreprises ferroviaires françaises, la direction de la SNCF s'engage dans une logique de concurrence.

Elle devrait au contraire conforter l'entreprise intégrée qui a su faire ses preuves vis à vis des autres compagnies européennes.

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